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Dès 1935, les Russes avaient parfaitement exécuté des largages de parachutistes avec leurs équipements et matériels de soutien. La France, consciente de l'intérêt opérationnel que représente ce système de mise en place, envoie trois officiers (capitaine Geille, capitaine Durieux, capitaine Charley Durrieu) en stage en URSS afin de se familiariser aux techniques et matériels de parachutisme utilisés par l'URSS.
Le 12 septembre 1935, un centre de parachutiste est créé à Avignon-Pujaut, que commande le capitaine Geille.
Le 8 février 1937, le capitaine Sauvagnac, s'entraînant à Pujaut avec neuf officiers et vingt sous-officiers, s'élance d'un avion Léo 20 pour effectuer le premier saut en parachute militaire sur le sol français. Il sera le premier "breveté parachutiste militaire".
Le 1 avril 1937, les 601e et 602e Groupes d'Infanterie de l'Air sont constitués. Malgré leurs capacités, ils ne seront pas utilisés en 1940 et seront dissout le 25 août de la même année.
Les personnels seront regroupés quelques mois plus tard en mars 1941 pour former la compagnie de l'Air n°1. Le capitaine Sauvagnac, ancien chef du 601e GIA en prend le commandement. Après le débarquement des alliés en AFN, il devient le 1° bataillon de Chasseurs Parachutistes.
Le 1° Régiment de Chasseurs Parachutistes est crée le 1 mai 1943 à FEZ au Maroc, c'est le plus ancien des régiments parachutistes français. Le commandant Sauvagnac puis le colonel Geille en prennent successivement le commandement.
Du 8 décembre 1944 au 8 février 1945, le régiment participe à la libération de l'Alsace qui s'achève par la prise de Colmar. Pour ces différents faits d'armes, le régiment est cité deux fois à l'ordre de l'armée. Après la victoire, il reçoit la fourragère 39-45.
Le 1 août 1945 le "1er" quitte l'Armée de l'Air pour l'Armée de terre. Mais il garde les "charognards".
Le 23 février 1947, le 1er et le 3e Bataillon formant avec le Bataillon de Choc, la Demi-Brigade de Marche de Parachutistes, débarque au Tonkin. Première opération après un raid de 800 kms en un mois. Puis les opérations "Papillon", "Léa", c'est un succès complet. Reconquête de la RC4 et sans cesse pendant plus d'un an combats sur combats.
Le 2 octobre 1948, le 2e Bataillon assure la relève. Avec le 1er, il se distingue dans les opérations "Valentine", "Pégase". Après février 1949, il continue seul. Éprouvé par les pertes, il doit rentrer en 1950.
Le 2e Bataillon retourne en Indochine en 1953. Il s'illustre pendant six mois au Laos. Puis en novembre 1953, il participe aux opérations de Diên Biên Phu où il lutta jusqu'au dernier moment. Au total de par le sacrifice de 413 paras, titulaire de 7 palmes, le 1er recevait la croix de guerre et la fourragère des TOE.
Le 1° RCP continue de s'illustrer en Algérie, à Suez. Il participe à toutes les activités des forces d'intervention en séjournant ou en manœuvrant notamment au Sénégal, en République Centrafricaine, au Gabon, en Nouvelle Calédonie et aux Antilles, en même temps qu'il manœuvre avec les forces des alliés : Belges, Allemandes, Espagnols...
Le 23 octobre 1983 à Beyrouth, nouveau coup dur pour le régiment qui perd 58 paras dans l'explosion du DrakKar où logeait la 3°compagnie.
Plus récemment le 1°RCP a été engagé en Arabie Saoudite dans le cadre de la division Daguet pour l’opération Tempête du désert, au Cambodge et dans les Balkans.
Depuis le 1er juillet 1999, le régiment, longtemps stationné à Souge, s’est installé à
Pamiers.
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